CHIRURGIE ORALE
• La première consultation est un moment d’écoute et d’information du patient.
• Elle permet de poser un diagnostic, et de donner les grandes lignes du plan de traitement.
• Aucun acte technique n’est réalisé lors de la première consultation.
· Le bilan parodontal est un moment important dans le plan de traitement parodontal.
· Il a essentiellement lieu 6 semaines après la fin des surfaçages
· Il permet de vérifier si les gencives sont guéries, de poser les bonnes indications de chirurgies parodontales si celles-ci sont nécessaires, et de définir la fréquence de la maintenance parodontale.
• Le surfaçage radiculaire est le traitement de base en parodontie : il s’agit de nettoyer les surfaces dentaires au-dessus et en-dessous des gencives.
• Il peut être réalisé en traitement initial, mais aussi lors de la maintenance parodontale (suivi à long terme).
• Le surfaçage est réalisé à l’aide d’ultrasons (détartreur), de curettes et de polissoirs mécaniques ou aéropolisseurs
• Les chirurgies parodontales prolongent l’assainissement réalisé par surfaçage lorsque celui-ci n’est pas suffisant, et éliminent les poches parodontales.
• Les indications de chirurgie parodontale sont posées après surfaçage, lors du bilan parodontal de réévaluation. Le respect de ce protocole garantit un bon pronostic.
• La chirurgie parodontale a connu de nombreuses améliorations récentes : diminution de l’étendue des interventions (chirurgies mini-invasives) et diminution des suites opératoires pour les patients.
• Les greffes de gencive ne traitent que les conséquences du déchaussement mais pas les causes : elles sont donc toujours précédées d’un traitement des causes comprenant enseignement à l’hygiène orale et surfaçages.
• L’objectif principal des greffes de gencive est la stabilité de la gencive à long terme : épaississement des gencives fines, création ou augmentation de tissu kératinisé (couche cornée plus résistante).
• L’objectif esthétique et le recouvrement de la racine dénudée ne sont pas toujours possibles : le pchirurgien renseignera le patient sur le pronostic avant l’intervention dans tous les cas.
• L’extraction dentaire atraumatique consiste à préserver les tissus parodontaux avoisinants la dent qui doit être extraite (os et gencive).
• L’extraction atraumatique requiert un plateau technique spécifique, une technique opératoire adaptée, des sutures et parfois des biomatériaux.
• L’extraction dentaire atraumatique facilite le remplacement ultérieur de la dent, notamment si un implant est posé.
• Les greffes d’os peuvent être indiquées pour réparer l’os abîmé par le déchaussement, pour compenser la perte osseuse lors d’une extraction dentaire, ou pour la pose d’implants.
• Les greffes osseuses les plus courantes en parodontie sont des xénogreffes : cela signifie qu’il s’agit d’os animal en poudre dans lequel les cellules osseuses du patient peuvent reconstruire l’os du patient.
• Les implants dentaires permettent de remplacer des dents manquantes sans s’appuyer sur les dents adjacentes, et avec un résultat esthétique comparable à celui d’une dent naturelle.
• Les implants dentaires sont très susceptibles au déchaussement : la parodontite doit impérativement être guérie avant de poser des implants.
• Le tabac et les implants dentaires sont difficilement compatibles.
• Une prise en charge préventive avec pour chaque cas une consultation pré-interventionnelle, afin d’établir un examen clinique préalable et de planifier l’intervention.
• Une doctrine fondée sur l’intérêt du patient, car l’extraction des dents de sagesse est un acte chirurgical ; aussi, nous n’en recommandons l’engagement que lorsque les conditions du succès sont réunies et que le bénéfice l’emporte sur les risques.
• Nous défendons une vision éthique, humaine et transparente de la chirurgie orale pour l’extraction des dents de sagesse. Pour le patient, c’est une garantie de confiance supplémentaire.